La montée en flèche des cas de Covid-19 sur le territoire français depuis fin décembre a conduit le gouvernement à renforcer, à compter du lundi 3 janvier, les règles relatives au télétravail.
Ainsi, il appartient aux employeurs de fixer un nombre minimal de 3 jours de télétravail par semaine, pour les postes qui le permettent. Lorsque l’organisation du travail et la situation des salariés le rendent possible, ce nombre peut être porté à 4 jours par semaine.
Le Premier ministre, Jean Castex, a annoncé, lors d’une conférence de presse le 20 janvier, que cette mesure, qui devait normalement cesser le 23 janvier, était prolongée d’une dizaine de jours et s’appliquera donc jusqu’au 1er février inclus.
À partir du 2 février, le télétravail est recommandé mais il appartient aux employeurs d’en fixer les modalités dans le cadre du dialogue social de proximité.
Une sanction de 500 € par salarié
Peuvent désormais être sanctionnées les entreprises dans lesquelles il existe une situation dangereuse en raison d’un risque d’exposition au Covid-19 dû au non-respect par l’employeur des principes généraux de prévention.
Concrètement, la Direction régionale de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités (DREETS) peut, jusqu’au 31 juillet 2022 au plus tard, leur infliger une amende maximale de 500 € par salarié (dans la limite de 50 000 € par entreprise).
Une amende qui s’applique en cas de non-respect par les employeurs des règles relatives, par exemple, au télétravail ou à l’obligation pour les salariés de porter un masque dans les lieux collectifs clos.
Protocole national pour assurer la santé et la sécurité des salariés en entreprise face à l’épidémie de COVID-19
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