Jusqu’à présent, les cabinets ne pouvaient pas déduire la TVA sur l’essence lorsque ce carburant était utilisé dans des véhicules utilitaires. En revanche, en 2017, une déduction était autorisée, à hauteur de 10 %, pour les voitures particulières.
Précision : le droit à déduction de la TVA est subordonné au respect de plusieurs conditions. Notamment, le cabinet doit utiliser le carburant pour les besoins de son activité soumise à la TVA. Et il doit être en possession d’une facture, mentionnant la taxe.
À compter du 1er janvier 2018, cette déduction partielle est portée à 20 %, quel que soit le type de véhicule (voiture particulière ou utilitaire).
Exemple : un cabinet règle une facture d’essence de 600 € TTC, dont 100 € de TVA. Au titre de cette taxe, il pourra déduire 20 € (100 € x 20 %).
Une fraction de TVA déductible qui atteindra 40 % en 2019, 60 % en 2020 et 80 % en 2021. Seuls les véhicules utilitaires bénéficieront d’une déductibilité totale à partir de 2022.
Cette augmentation progressive du droit à déduction instaurée l’an dernier par les pouvoirs publics permettra d’aligner le régime applicable à l’essence sur celui du gazole et d’instaurer ainsi une neutralité fiscale entre ces deux carburants. En effet, actuellement, le gazole bénéficie d’un régime beaucoup plus favorable. La TVA étant déductible à hauteur de 80 % pour les voitures particulières et de 100 % pour les véhicules utilitaires.
Art. 31, loi n° 2016-1917 du 29 décembre 2016, JO du 30
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