À la différence des autres jours fériés dits « ordinaires », le 1er mai, qui célèbre la fête du Travail, doit être chômé par l’ensemble de vos salariés. Autrement dit, ces derniers doivent obligatoirement bénéficier d’un jour de repos. Et quelle que soit leur ancienneté, ce jour férié chômé ne peut entraîner aucune réduction de leur rémunération. De même, les heures de travail perdues en raison du 1er mai ne peuvent pas être récupérées.
Attention : le non-respect de ces règles est puni d’une amende de 750 € appliquée autant de fois qu’il y a de salariés concernés.
Sachez enfin, que la loi ne prévoit pas de report ou de contrepartie en faveur des salariés lorsque le 1er mai qui, cette année, tombe un lundi coïncide avec un jour de repos hebdomadaire. En revanche, la convention collective applicable à votre cabinet peut permettre à vos salariés de récupérer ce jour ou de bénéficier d’un complément de salaire.