Mis en place par la loi de finances pour 2015, le dispositif « Pinel » permet aux contribuables qui font construire ou acquièrent des logements neufs ou en l’état futur d’achèvement afin de les louer nus à usage d’habitation principale, de bénéficier, sous certaines conditions, d’une réduction d’impôt.
Mais réussir un investissement en Pinel passe par le bon choix de l’emplacement. En effet, de cette situation dépend notamment le taux d’occupation du bien. Car faute de locataire, l’investisseur ne peut profiter de cet avantage fiscal et peut rencontrer des difficultés dans le remboursement du prêt adossé au bien immobilier. Ainsi, pour aider les investisseurs à bien cibler leur secteur géographique d’investissement, le Laboratoire de l’immobilier a dressé, parmi les communes éligibles au dispositif, la liste des villes à éviter ou à surveiller. Une liste établie en fonction de plusieurs critères comme le taux de vacance du parc de logements, de la population communale et sa variation, le nombre de logements mis en chantier depuis 2010, etc. Concrètement, ce sont 17 agglomérations classées en zone B1 et 47 classées en zone B2 qui incitent à la prudence.
Précision : le territoire français est découpé en plusieurs zones (A bis, A, B1, B2 et C) qui reflètent la tension du marché du logement. Les zones les plus tendues correspondant à la lettre A et celles les plus « détendues » à la lettre C.
Laboratoire de l’immobilier – Dispositif Pinel : vigilance sur les marchés locatifs sous basse tension